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Papier bulle

Papier bulle
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12 février 2006

[Burton]

"L'enfant avec des clous dans les globes oculaires
monta son arbre en métal,
lequel avait vraiment un drôle d'air
puisque l'enfant n'y voyait que dalle."

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12 février 2006

Comme un ricoché en plein néant...

Encore l'ambulance au pas de notre porte. Encore fumer ma clope à la récré. Encore comprendre que les choses vaut de plus en plus mal. Mais ya rien à comprendre. Tu ne me vois pas. Je me détache de toi. Ô corps sec, osseux.

Sang froid. Les pinguoins te feront un cortège de glace rien que pour toi. Les mouêttes pousserons des cris perçants, pour prévenir les cieux de ton arrivée. J'écrirai qui tu étais pour être sure de ne pas t'oublier trop vite. J'existerai peut être un peu plus pour toi. J'irai au bout du monde.

Mais, je sais, il faut garder espoir... Je suis trop pessimiste pour ça. Je n'ai plus foie en toi.
Je jouerai peut être Orphée pour aller te chercher sur les rives du Styx. Je me ferai surement dévorée par Cerbère avant de pouvoir implorer Charon de me laissé passer. A NOUS DEUX PLUTON !.

[La vie est belle mangeons des crêpes]

[L'infirmière de minuit distribue le cyanure...]
12 février 2006

Perdue de vie

" Elle est partie..."

12 février 2006

Allô Dieu ? Non c'est sa secrétaire...

Injustice, il n'y a pas coupable. Juste le rôle du destin. Est-ce réellement ce qui avait été écrit? Fraide tagada fadasse. Sucette amère. Erreur de parcourt ? Lalalaaa, lala lalaaa... Mélodie falcifiée... Tu n'es plus...

Pourquoi voulons nous faire sourrir les morts. Tu n'as jamais voulu nous quitter. Pourquoi ont-ils cru qu'il était préférable de te faire sourrir sur ton lit de mort ? Ce n'était pas toi. Tu n'as jamais était heureuse dans la mort. Même à Hollywood ils ne sont pas aussi inventifs.
Marchant ds la brume, le coeur démoli par une...
Les éléphants gris verts se cachent. La mer se retire.
Rien n'avait était organisé.
Besoin d'avoir 5 ans, et de me blottir contre ta poitrine maternelle, chaleureuse et douce.
Toi qui à mis, sur ma bouche un souffle ami. Tu m'otes les maux...

Rêve surréaliste.

Je n'ai pas pu m'empêcher de t'ordonner de te réveiller ds ton coma. Pourquoi à la télé ça marche ? Pourquoi dans les films, la voix de ceux qu'on aime nous arrache à notre torpeur comateuse ? Explique moi pourquoi ?

Accords discordants. Ton fantôme me hante, j'ai peur de t'oublier... Comment pourais-je ? J'ai tellement besoin de toi...

Apollinaire, Verlaine, Baudelaire, Ducasse, Rimbaud, ne sont d'aucune aide.

Je maudis Orphée, laissons Eurydice où elle est.
"La mort de dérange que les vivants".
Existence tortueuse, c'est écrit dans nos yeux. Aveugle, borgne, unijambiste, manchot, on m'a emputée à vif.
Nous devions à la force d'aimer trouver un espoir. Pourquoi prendre les gens pour des poires?
Révolte du coeur, un bestiaire s'impose. Un cortège primitif. De toute façon que puis-je faire ?
Double malédiction sur Orphée. Blasphème, injures profanes... Inutil de faire appel à Dieu, il est en consultation chez son psy. Il est en pleine débacle avec sa conscience. Je lui souhaite l'immortalité pour qu'il puisse méditer sur ce qu'il vient de faire. Je lui souhaite une conscience maladive. J'espère qu'il se contemple en nous comme Narcisse face à son reflet. Je lui souhaite une éternité de souffrance humaine.

[AMEN]

[Parole de Bulle haineuse]
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